jeudi 1 décembre 2011

Interview de Antoine Alerini



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Antoine Alerini, je suis pianiste. Je me suis formé à la Hochschule de Berlin auprès de Galina Ivansova et au Conservatoire de Paris auprès de Brigitte Engerer. J’ai été lauréat du concours Emil Guilels à Odessa ainsi que de la Tokyo Fondation qui m’a permis de me produire à New York . Depuis 2006, je fais partie de l’ensemble de musique contemporaine C Barré ? avec qui je me produis régulièrement en concert. En 2011, j’ai participé à l’académie du Festival de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez.

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
Mon engouement pour la musique s’est révellé naturellement vers l’âge de 6 ans. Je ne viens pas d’un milieu de musiciens mais mes parents écoutaient souvent de la musique classique , contemporaine ou du jazz ; j’ai donc baigné depuis mon enfance dans cet univers sonore.


Comment définiriez vous la musique contemporaine ?La musique contemporaine est l’héritière de la musique du XXème siècle mais elle est aussi en filiation directe avec la musique classique, romantique, baroque. C’est une musique sans cesse en mouvement, qui explore inlassablement  de nouvelles perspectives, se mêlant aux « musiques actuelles », à l’art plastique, à la danse, aux sciences… actuellement, comme d’autres domaines de l’art, elle recherche un idéal dans « l’art total ».


Que représente pour vous votre participation au festival ?
C’est une grande chance de pouvoir présenter le travail effectué pendant l’année et de pouvoir échanger avec des musiciens de renommée internationale. Par ailleurs, je trouve l’idée de thème autour des compositeurs ayant étudiés avec Messiaen très intéressante et je suis sûr que cela donnera lieu à de très beaux programmes.

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
C’est un partenariat idéal, car il permet aux étudiants du CNSM de se produire à l’extérieur de sa structure. Il permet aussi au conservatoire d’interagir avec d’autres régions que la région parisienne. De plus, je trouve que c’est une preuve de qualité et d’ouverture d’esprit de la part du Festival Messiaen de laisser aux jeunes artistes une place dans sa programmation.



On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?
Les oiseaux exotiques

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire